Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 13:34

 

Aït Menguellat a touché à tous les sujets sensibles en Algérie. Il a chanté l’Amour et la noblesse de ce sentiment avec une sensibilité qui ne laisse personne dans l’indifférence. Il a vanté la beauté de la Kabylie et de l’Algérie. Il s’est rebellé avec le verbe et au son de sa guitare et a dénoncé les injustices et l’exclusion. Il a puisé dans les mémoires des anciens et rapporté des légendes. Aït Menguellat  est une icône de sagesse, un rempart  immuable dressé contre l’oubli. Ait Menguellat

Lounis Aït Menguellat est avant tout un grand poète

Dans ses œuvres le texte revêt une très grande importance. On ne se lasse pas d’écouter et de réécouter ses chansons. Elles sont si profondes qu’elles représentent de véritables invitations à la méditation. On y comprend à chaque nouvelle écoute des sens qui nous ont échappé précédemment. En réponse à une question qui lui a été posée un jour sur les ondes de la radio d’expression Kabyle, la chaine 2, sur le sens de l’une de ses chansons, il répond : « Je n’explique pas mes chansons, moi je chante et c’est à l’auditeur d’interpréter ce qu’il entend selon sa sensibilité. »

On découvre dans les différents albums de cet autodidacte passionné un travail de recherche important dans le patrimoine national et dans la culture universelle. Les événements et les périodes ont influencé ses productions qui sont restées au plus près  des pauvres, des exilés, des femmes et de tous ceux qui souffrent en général.

Les nombreux titres de Lounis

Adounith Alvir Nessem (toi la vie, grand abime de poison), Lemnam Agui Yeskidiv (ce rêve n’est qu’un grand menteur), sont parmi tant d’autres, deux chansons où Lounis exprime la souffrance et la désillusion du jeune algérien dont tous les espoirs et tous les rêves se sont révélés chimères et illusions. Akka Ammi Ara Thoughaledd Ddakarrou (c’est ainsi mon fils que tu deviendras une tête), une série de conseils, d’un vieil homme expérimenté à son fils ambitieux mais naïf, pour parvenir à gouverner. Ce n’est ni par le sérieux, ni par l’honnêteté encore moins par le savoir, qu’on y parvient, mais par d’autres pratiques qu’il énumère au jeune homme qui rêve d’un grand pouvoir.

Ce ne sont là que quelques titres cités en exemple d’un très grand répertoire qu’on ne peut connaitre qu’on l’écoutant.

Aït Menguellat, l’homme

L’homme est une très grande personnalité, d’une grande sagesse empreinte de discrétion et de modestie. Passionné par la culture, la musique, les arts martiaux, la sculpture et le travail du bois. Il a rempli, à chacune de ses productions publiques, les plus grands stades et espaces de spectacles comme l’Olympia à Paris ou la salle Atlas ou la maison de la culture de Tizi-Ouzou. Il a fait don de plusieurs recettes aux Œuvres de bienfaisance.

Nul ne peut s’empêcher d’aimer Aït Menguellat. Certains, sans doute par jalousie, ont voulu ternir son image en l’opposant à des chanteurs Kabyles célèbres comme Aït Meslayen ou Matoub Lounas. D’autres en évoquant une rencontre avec le président Bouteflika où on lui reproche d’avoir applaudi ce dernier et des affaires de justice où les enfants de Lounis étaient mêlés. Rien n’y fait, Aït Menguellat reste bien au dessus de toutes ces mesquineries.  

Liens utiles :
Site officiel : 
http://www.aitmenguellet.net/


 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 16:44

Oran ou Wahran est l’une des plus grandes et plus prestigieuses villes algériennes. Elle a vécu sous le règne de plusieures grandes civilisations, s’en est imprégnée et affiche aujourd’hui les belles traces de cet héritage. Un riche patrimoine qui est là, tout près, comme une belle offrande aux nombreux visiteurs, touristes, artistes et hommes d’affaires.

 

Oran : L’histoire d’une ville qui regarde la mer

Le but n’est pas de plonger dans un livre d’histoire mais de parler des endroits qu’il serait intéressant de découvrir :

  • - L'église Saint Louis d’Oran : Elle a été respectivement, au gré des époques et de l’occupant du moment, une mosquée, une synagogue, une église à l’arrivée des espagnole, saccagée par les musulmans Ottomans elle est redevenue synagogue, puis et encore une fois  elle fut reconstruite et reconvertie en église par les colons français en 1838.
  • -  La porte d’Espagne : C'est le témoin de la muraille érigée par les espagnoles pour protéger la ville qui était sous leur occupation en 1589.
  • - Le musée national Zabana d’Oran : Un musée qui conserve jalousement peintures, sculptures, des œuvres des arts romains et africains et des documents précieux racontant la préhistoire et l’histoire de l’Algérie.
  • -    La mosquée du Pacha :Un monument construit par le Bey Mohamed El-Kébir en 1787 dans le quartier de Sidi El Houari. Son entretien aujourd’hui est assuré par de nombreuses subventions internationales et de nombreux dons venant des riches citoyens algériens.
  • - La chapelle Santa Cruz : Un autre vestige de l’époque espagnole, un beau monument historique qui domine le golf d’Oran.

Oran et la musique Raï 

Oran est une ville ou règnent une très grande ambiance et un climat favorable à la création artistique. C’est ainsi qu’elle a vu naître la musique Raï dont les chanteurs comme Cheb Khaled dit le prince du Raï, Cheb Mami et feu Cheb Hasni, sont les dignes représentants à l’échelle nationale et internationale.

Les hôtels luxueux et les restaurants d’Oran

L’hôtel Royal à l’architecture et au décor raffiné situé au cœur de la ville, l’hôtel Sheraton qui domine la baie d’oran à 10 mn de l’aéroport, le Grand hôtel datant de l’époque coloniale situé également au centre ville près de la place du Maghreb (ex place de la Bastille), l’hôtel Adef, sont tous des établissement luxueux offrant des services de qualité et servant dans leurs restaurants des spécialités algériennes, espagnoles et méditerranéennes.

Pour des dégustations et des spécialités de poissons et fruits de mer, il suffit de se rendre au restaurant Le Corsaire de Sidi El houari. Il propose des menus à la carte dont les tarifs (boissons et extras non inclus) se situent entre 11 et 20 €.

En consultant le site http://www.oran-dz.com/, un site consacré entièrement à la ville d’Oran la radieuse, Wahran El bahia, on peut y trouver toutes les adresses et tous les renseignements nécessaires pour un séjour réussi et un dépaysement assuré.

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 21:51

      IMAG2121Le mont du Djurdjura situé en Kabylie, une région particulière d’Algérie, abrite de nombreuses curiosités et sites exceptionnels qu’il serait très intéressant de découvrir. Le centre national de sports et loisirs de Tikjda, la grotte de l’aigle, la grotte du macchabée et les hautes cimes de cette montagne majestueuse qui domine les beaux paysages de la vallée du Sébaou, représentent un patrimoine touristique à visiter.

Le CNSLT de Tikjda

Situé à 1500 m d’altitude, érigé sur un espace de plus de 62 000 m2, cet établissement offre toutes les possibilités d’hébergement, de restauration et de détente. C’est l’endroit idéal pour admirer le mont Lalla Khedidja, le point le plus culminant du Djurdjura, et pour profiter des randonnées pédestre et vtt organisées par le centre aux petits soins d’un service d’accompagnement irréprochable.

Constitué de deux bâtiments, il propose des séjours en chambre double et single, une salle polyvalente pour les activités artistiques ou d’entreprise, un sauna, une salle de soins infrarouges, des équipements pour la pratique sportive et beaucoup de délégations, d’associations caritatives ou sportives y séjournent régulièrement.

La grotte de l’aigle et sa source féérique

Ce lieu si beau et si particulier vous accueille dès que vous commencer à escalader la montagne par son versant nord. Appelé en Kabyle « Thabourth El Aïnsar », la porte de la source » pour ses eaux souterraines et limpides qui jaillissent à l’entrée de la grotte, non loin de la commune d’Assi Youcef dans la Daïra de Boghni, la grotte de l’aigle est un passage obligé pour le visiteur qui peut, par la même occasion, découvrir les berbères si sympathiques, aux accoutrements et coutumes particulières, des villages perchés agrippés aux rochers.

La grotte du macchabée et sa légende

Cette grotte garde jalousement, depuis environ sept siècles, le mystère de l’inconnu dont le cadavre retrouvé emprisonné par les glaces, est resté bien conservé pendant toute cette période. Profonde de 400 m, elle se trouve non loin du col de Tirourda qui situé à 13 km de la ville de Aïn El Hammam (Michelet précédemment), à 1750 m d’altitude. Les Paysans kabyles que vous y rencontrerez seraient sans doute heureux de vous en dire plus sur le mystère de l’inconnu si vous décidez de mettre à jour son histoire. 

 

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 18:17

 

Talentueux et très inspirés par un entourage social riche d’événements et de controverses, les bédéistes algériens, comme Dilem, Slim et beaucoup de jeunes nouvellement arrivés dans le paysage de cet art, multiplient les productions. Des publications tout aussi intéressantes les unes que les autres, une expression très efficace qui leur permet de traiter l’actualité, souvent douloureuse et triste, par l’humour et la dérision.

 

Ali Dilem : la caricature au service de la liberté

 Ali Dilem, exilé en France, dont les caricatures paraissent au quotidien sur la dernière page du célèbre journal algérien d’expression française, Liberté, est le plus virulent d’entre les bédéistes algériens. Il commente, au jour le jour  à travers ses dessins ingénieux, l’actualité nationale et internationale avec une pointe d’ironie et une finesse inégalée.

 

Ne ménageant, ni le dictat du pouvoir algérien  incarné par le président Abdelaziz Bouteflika, ni l’intégrisme islamiste qui sévit et punit tous ceux qui osent le critiquer, Dilem jouit d’une très grande réputation. «Merci de crier nos douleurs. Merci de peindre nos rancœurs», commente un blogueur qui lui consacre tout son travail du net. Les lecteurs de Liberté commencent toujours par la dernière page, Ils y trouvent la caricature du jour, qui mieux qu’un article bien rédigé, résume et proteste vigoureusement.

Slim : l'auteur du célèbre personnage Zid Ya Bouzid 

 

Slim est l’un des plus anciens de la caricature algérienne. Il s’est fait connaître par son célèbre album, Zid Ya Bouzid, paru à la fin des années 60, avant que d’autres publications  toutes aussi renommées comme Zina, El Gatt M’digouti, Oued Side Story, Ameziane un personnage berbère de Tizi-Ouzou très sympathique, Bouzid ahurissant, Le monde merveilleux des barbus…

L'apport du FIBDA à la BD algérienne

 Le festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA) qui se tient à l’esplanade de l’OREF, office Riadh El Feth d’Alger, accueille, chaque année depuis 2008, maintenant, des artistes algériens et étrangers. Ils exposent leurs œuvres, organisent des conférences-débats avec les visiteurs, des ventes-dédicaces et des formations dans les écoles pour initier les plus petits à la Bande dessinée. Un concours est également organisé, il consacre, par des prix assez intéressants,  les quatre meilleurs jeunes talents et valorise leur travail.

 Le FIBDA 2011 a révélé l’émergence d’une jeunesse très talentueuse en la matière. Plusieurs d’entre eux ont été encouragés, voir même récompensés, comme Kouza Houria (1erprix), Belaskri Sofiane (2me prix), Benyahia Racim Bey et Oudjaine Sid-Ali (3me prix) et Ouhizeb Amine (prix d’encouragement. Mais la plupart se heurtent dans leurs efforts aux réticences des éditeurs, ce qui a poussé les anciens, comme Haroun le créateur du personnage de M’kidech, à déclarer à la presse que les maisons d’éditions devraient se montrer plus disponibles envers le 9me art, qu’est la Bande dessinée.

 

 

Pour d'avantage d'informations consulter le site internet de http://www.bdalger.net/ ou bien le blog de http://admirateurdilem.blogspot.com/

 

 

.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 12:38

 

Déconseillée et boudée depuis presque vingt ans pour des raisons de sécurité, la destination Algérie renaît et de nombreux guides touristiques et plans sont arrivés sur le marché. L’ami des voyageurs,  Algérie contry guide et La cigogne, pour ne citer que ceux là, sont les titres des éditions destinées à faciliter les séjours et à orienter les visiteurs vers les sites les plus intéressants.

 

Dans les années 90 et jusqu’à la fin des années 2000, les touristes et les ressortissants étrangers qui projetaient de se rendre en Algérie pour visiter ce magnifique pays ou pour y faire des affaires, s’étaient, pour la plus part d’entre eux,

 

abstenus à cause des risques liés au terrorisme islamiste et aux enlèvement dont cette communauté était la cible privilégiée.

 

 

Le début de la décennie 2010 a vu revenir, petit à petit, l’engouement pour le tourisme et l’investissement en Algérie et une demande indispensable d’informations sur les différents lieux et les possibilités d’hébergement et de restauration qui y sont offertes.



L'ami des voyageurs


Publié par les éditons Nounou, L’ami du voyageur, présente les 48 wilayas (départements) d’Algérie et décrit, dans le détail, leurs sites touristiques et archéologiques. Plages, places, monuments, mausolées, patrimoine historique, paysages de montagnes majestueuses et de dunes de sable fin, rien n’a été négligé. Il vante également l’art culinaire des différentes régions, le Djari constantinois, la Hrira oranaise, la Chorba Beida algéroise et de nombreux autres mets comme les Tchekhtoukha des villes du Sahara.  


Algérie contry guide

 

 

Un titre édité en 2004 par le petit futé et qui est d’une très grande utilité. Il renferme de nombreux renseignements indispensables, fruits d’un travail minutieux effectué sur le terrain. On y trouve des cartes détaillées des villes et des routes du pays avec des illustrations et des des photos. Un guide à découvrir sur le site : www.lepetitfute.com.

 

La Cigogne

C’est un guide de la ville d’Alger en Arabe, en Français et en Anglais. On y trouve un plan détaillé des rues de la ville et de ses alentours et des descriptions de la Casbah et des principaux sites historiques et archéologiques accompagnés de nombreuses photos et légendes. C’est une publication de DZMAP, un représentant de GEOSYSTEM France en Algérie depuis 2008.

 

 

IMAG0110.JPGLa présentation, les prix et la liste des librairies où on peut trouver les produits DZMAP, sont à découvrir sur le site : www.dzmap.org. De nombreux autres sites internet qui font la promotion du tourisme et de l’investissement en Algérie, comme www.monvoyageur.com et www.algeriantourism.com, représentent un apport et une aide considérables pour les voyageurs, les nostalgiques et les amoureux de ce merveilleux pays. 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Lire écrire et partager
  • : Le blog de Dameziane nath oumaouche partage avec un très grand plaisir ses différentes curiosités.
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Archives

Catégories

Liens